Je
veux
tant
de
tes
caresses
sur
mon
corps
perdu...
que
dix
milles,
je
t'en
donne...
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Je
veux
tant
de
tes
mots
chuchoter
à
mon
oreille...
que
ma
bouche
chante
mille
louanges
aux
tiennes.
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Je
veux
tant
de
toi
que
parfois
je
donne
trop
de
moi.
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Coucher
sur
ce
drap
froissé,
je
contemple
le
chef-d'œuvre
de
ton
corps
nu |
Offrande
alléchante
auquel
je
voue
un
culte
déraisonnable.
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Cette
douce
chaleur
m’arrache
à
l’ennui
de
ma
vie.
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Du
faux
et
du
semblant
qui
me
vide
et
de
ma
chair
punie
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Vers
ton
flanc,
ma
main
cherche
à
l’envie.
Ma
bouche
l'a
rejoint
et
dessine
la
prose
que
ma
langue
te
crie.
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Sous
ton
regard
de
braise,
tu
forces
et
je
me
plie.
À
toi
je
suis,
mais
de
toi
rien
n'est
conquis.
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Tu
devines
mes
faiblesses
lorsque
mon
souffle
timide
me
trahit.
Souffle
criminel
qui
guide
toutes
tes
envies.
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Mon
verbe
m’entraîne
vers
tes
hanches,
me
voici
devenue
gourmande
de
tes
atouts.
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Tes
effluves
musqués
pénètrent
mes
narines,
tel
un
signal
vers
le
nirvana,
plus
rien
ne
me
freine,
c’est
mon
cerveau
qui
bande
pour
toi.
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Pour
la
poétesse
que
je
suis,
le
flot
de
mon
désir
n'a
de
cesses
que
celui
de
mes
mots,
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Je
suis
enclin
à
lâcher
sur
toi
toute
ma
sensuelle
démence
si
seulement
tu
voulais
lire
avec
moi
la
prose
de
mon
errance.
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