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Hurle
mon
corps,
hurle!
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Émoi
du
moment
auquel
j'ai
peur
de
me
laisser
aller.
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Ma
voix
haletante
résonne
à
chaque
seconde,
elle
chante
tout
le
désir
que
j'ai
pour
lui.
Insoutenable
attente
quand
c'est
de
son
corps
seul
que
je
jouis.
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Les
chairs
de
ma
chatte
à
vif
se
meurent
de
ce
plaisir
sublime.
Elle
frétille
et
palpite,
juteuse
prête
à
engloutir...
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Aux
touchés
fragiles
de
ses
lèvres
posées
sur
la
dentelle
de
ma
peau,
ma
nuque
se
fait
traîtresses
lorsque
son
souffle
voyage
le
pays
de
mes
faiblesses.
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Plus
rien
n'existe
que
l'attente
cruelle
de
ses
mains
ancrées
sur
mes
hanches,
qui
de
belles
cadence
me
déhanches.
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Frémit
ma
peau,
frémit,
des
frissons
parcourent
mon
corps
tendu
à
chacun
de
ses
signes,
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Je
lès
savoure
un
à
un,
point
de
caprices,
car
ici
dans
ses
mains
tout
est
un
doux
supplice.
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Haletante,
inassouvie...
réclamant
l’inavouable,
désirant
l'orgasme,
subissant
l'inévitable
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Je
suis
vaincue
à
chaque
fois
possédée,
comblée,
lorsqu’il
décide
enfin...
d'apposer
sa
marque
sur
moi
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Il
pénètre
la
douce
chaleur
humide
de
mon
vagin.
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Chaque
molécule
d'air,
porte
son
nom
et
ses
caresses,
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Les
mots
qu'il
me
susurre
font
écho
dans
ma
tête,
il
garde
précieux
le
plaisir
qui
me
comble
sans
jamais
faillir.
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Ultime,
femme
égoïste
il
me
fait
devenir.
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À
recevoir
ses
offrandes,
mon
âme
se
laisse
subtilement
conquérir.
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Parfois,
l'émoi
vient
fendre
mes
résistances,
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Mes
lèvres
inutiles
de ne
pouvoir
le baiser
ne servent
qu'à
boire
mes
larmes,
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Précieuses
gouttes
d'un
passé
refoulé
dont
le sel
me ramène
au souvenir
de sa
peau.
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Et
toi,
mon
pauvre
cœur
palpitant
d'amour
et d'envie
tel
un oiseau
prisonnier
de sa
cage
dorée
affolé,
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Tu
vibres
et saignes
tour
à
tour...
et sans
répit.
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Paradoxalement...
comblée
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