Encore
toute
endormit
le
corps
fatiguer
de
la
veille,
J’immerge
des
quelques
minutes
volées
au
sablier
du
temps,
J’entrouvre
les
yeux
et
je
l'aperçois....
Sur
ses
genoux
il
me
scrute
et
attend
patient.
Devant
moi
il
se
tient
fort,
puisant,
Il
m'observe
doucement,
avance
vers
moi,
Toute
innocente,
pieuse,
soumise,
Je
le
regarde
et
lui
clame
ma
quittance.
Point
besoin
de
paroles,
il
déchiffre
trop
bien
les
mots
sur
mon
visage,
Voici
que
mes
yeux
lui
offre
mon
corps
en
sacrifice,
Ils
supplient
le
pardon
de
mon
âme,
Moi
pécheresse
ivre
de
tant
de
vices.
À
présent
sur
moi
mon
Maître
et
mon
Roi,
Règne
dominant
son
royaume
que
les
courbes
invitantes
de
mon
corps
délimitent.
Il
parcourt
de
ses
mains
les
frontières,
en
caresses
les
monts
et
les
vallées.
Il
se
délecte
du
nectar
de
ma
bouche,
embrassant
sa
peau
fine
et
douce,
Goûtant
la
pulpe
du
désir
impatient
et
le
fruit
de
la
passion.
Moi,
servante
de
ses
caprices,
Je
m'offre
toute
grande
ouverte
à
sa
malice,
ses
lois
sont
ma
voie,
Il
présente
son
glaive
à
mon
sexe
humide,
Tel
un
fourreau
emprisonnant
son
arme,
je
l'accueille.
À
cet
instant,
plus
rien
n'existe
que
ce
moment,
Où
sa
lame
à
double
tranchant
pénètre
ma
chair,
fend
mes
entrailles.
Je
chante
ses
louanges,
Je
murmure
ma
clémence
à
chaque
pardon
un
coup
d’épée
pour
chaque
péché,
De
ses
mains
il
me
tient.
À
sa
complète
merci,
je
laisse
mon
seigneur
me
posséder,
Je
le
laisse
prendre
son
dut,
abuser
de
moi
et
de
ma
vertu.
Il
m'arrache
des
cris
de
supplice,
mes
gémissements
deviennent
plaintes,
Je
ne
peux
que
gémir
de
sa
justice.
À
grand
coup
de
reins
il
repart
au
combat,
Grand
guerrier,
toujours
victorieux,
jamais
il
n'abandonnera.
|