Morte
de
toi.
Le
corps
encore
lourd
de
tant
de
plaisirs,
je
laisse
tombée
mes
inhibitions.
La
tête
ballottant,
secouer
aux
grès
de
tes
vas
et
viens
incessant.
À
demi
consciente
gémissant
péniblement,
je
perds
pied
sous
tes
nombreux
talents.
Plus
rien
n'existe
que
le
supplice.
Le
vide
prend
place
et
laisse
place
au
délice.
Le
néant
entre
fringant,
il
joue
son
acte
comme
un
artiste.
Chaque
coup
de
reins,
chaque
morsure
de
ta
bouche
gravent
sur
ma
peau
ton
chemin.
Me
voilà
morte,
complètement
inerte,
de
t'avoir
abandonné
mon
âme.
D'avoir
succombé
à
tes
charmes.
Survivante
échouée,
d'avoir
osé
te
provoquer.
Me
voilà
coucher
vide
de
toutes
pensées.
Sous
la
puissance
de
tes
bras
tels
une
vulgaire
poupée,
je
cherche
un
souffle
de
vie.
J'oublie,
je
fuis
à
contre-courant
de
toi,
je
cherche
malgré
moi
l’envie.
Morte
sous
ordonnance
à
chaque
fois
que
tu
l’as
prescrit.
Injection
fatale
donnée
sans
avis.
Anesthésie
générale,
toi
seul
as
appris.
Tu
pénètres
mes
entrailles
chaudes
inertes
d'avoir
trop
joui.
Jouis
de
toi
encore
une
autre
fois.
Pourquoi
pas,
ma
foi!
Si
tel
est
ton
choix
de
toute
façon,
il
n'existe
à
ce
moment
que
ta
loi.
Ma
folie
ainsi
offerte,
est
à
ta
merci,
haut
et
fort
je
crie.
Ma
détresse,
mon
impuissance
dans
l'étouffement
de
ton
lit,
je
rugis.
Seul
les
draps
froissés
de
cette
nuit
retiennent
l'extase
que
je
te
supplie.
Vision
de
parfaite
soumission,
spectacle
d'absence,
tout
ouverte
face
à
toi,
je
subit
l'émoi.
Devant
ton
regard
conquérant,
voilà
le
tableau
que
je
te
renvoie.
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