Lorsque
mes
yeux
parcourent
la
beauté
de
ton
corps,
je
ne
peux
que
m’extasier
devant
ta
nudité
masculine.
Je
dévore
ta
peau
d’un
regard
de
braise,
respire
l’odeur
suave
et
épicée
de
ta
nuque.
Je
chavire
et
me
perd
sur
la
falaise
de
marbre
de
tes
reins
la
rondeur
de
tes
fesses
ferment.
Mes
lèvres
te
savourent,
ma
langue
curieuse
glisse
savamment
mouillé
tes
muscles
bandés.
Je
désire
boire
à
ta
bouche,
je
veux
me
rassasier
de
tes
lèvres.
Éros
et
Aphrodite
dieux
des
amants
veillent
sur
notre
plaisir.
Dans
le
creux
de
mes
cuisses
une
humide
profondeur
ce
dessine,
le
ventre
chaud
de
désir
pour
toi
je
me
glisse
vers
ton
sexe
dur
et
tendre
à
la
fois.
Je
le
fais
pénétrer
doucement
dans
l’abysse
intime
de
mon
entre-jambes.
Ainsi
soudés
nos
deux
corps
réinventent
une
couleur.
Entre
ma
chair
porcelaine
et
ton
corps
temple
d’Ébène
allongés
sur
ce
lit
aux
draps
froissés.
À
l’infini
de
nos
peaux
dénudées,
deux
continents
se
mélangent.
Mélange
doucereux
de
vanille
sucré
et
de
cacao
mi
amer.
Entre
mes
lèvres
écloses,
un
son
de
jouissance
se
fait
entendre.
Je
mords
et
remord
ma
lèvre
tremblante
d`émoi,
je
supplie
ton
nom
de
grâce
mets
fin
à
mon
sublime
supplice.
Alors
avec
tes
mains
puissantes
posées
sur
mes
hanches
tu
conduis
la
danse,
me
labourant
sans
cesse
à
grand
coup
de
ton
membre
viril,
nous
emmenant
tous
les
deux
au
bord
des
rives
du
non-retour.

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