Et
pourtant,
je
désire
tant.
Parlez
ou
me
taire,
je
ne
sais
que
faire,
je
n'ose
pas,
j’ai
trop
souffert.
Du
passé,
je
reste
prisonnière.
Blessée,
je
préfère
me
taire.
Je
n'ose
pas
dire.
Il
y
a
tellement
de
soupirs,
les
mots
se
bousculent,
ils
créent
l'insécure.
Crier
l'absence,
le
vide
qui
me
fait
tant
mourir.
Je
n'ose
pas
clamer
tout
haut
ce
que
tout
bas
je
garde
pour
moi.
Je
reste
fermée
de
ce
droit.
Si
tu
pouvais
lire
ce
que
cache
l'abîme
de
mes
yeux.
Si
tu
savais
déchiffrer
le
doute
sur
mon
sourire
amoureux.
Si
seulement
tu
pouvais
ressentir
que
le
doute
brûle
de
mille
feux.
Comprendrais-tu?
Comprendrais-tu
mes
silences
remplis
de
mes
non-dits?
Jour
après
jour,
passe
dans
l'oubli.
Je
n'ose
pas
franchir
le
pas,
lâcher
le
fou,
lâcher
ma
foi.
Le
rejet
de
toi
me
met
dans
l'émoi.
L'envie
folle
d'aimer,
j'aimerai
parfois.
J'ose
ou
je
n'ose
pas,
tel
est
là
tout
mon
combat.
