Nostalgie

Combien de pincement vais-je encore subir pour refouler l'averse?

À chaque souvenir une larme que je conserve remplit les flots de ma douleur... Lorsque la brise apporte ton parfum à mes narines, il est plus facile de repousser l'amertume par un bref rictus. Quand ton image petit à petit se dessine sur les traits de mon visage, fermer les yeux de crainte de perdre contrôle est mon arme...

Combien de temps encore le cœur serrer me battre contre ce manque. Le manque de tes mots, ton sourire, la main prenant la mienne comme pour un dernier je t'aime... Lorsque la marée des pleurs ne me fera plus peur, je laisserai couler les torrents libérateurs des affres de toutes les douleurs...

À Didi

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