Quand
bien
même,
je
laisserai
se
faire
les
choses,
tu
continueras…
Quand
bien
même,
je
te
cacherais
les
maux,
les
causes,
tu
les
trouveras…
Quand
bien
même,
de
toi
à
moi,
mon
cœur
lourd
se
pose,
tu
le
combleras…
Quand
bien
même,
mon
corps
repu
et
mon
âme
perdue,
tu
les
protégeras…
Quand
bien
même,
de
trop
avoir
connu
la
douce
saveur
du
fruit
défendu
ils
réclameraient
leurs
dus,
tu
les
récompenseras…
Quand
bien
même,
a
chaque
peur,
chaque
crainte,
je
refuserai
devant
moi
l’évidence,
tu
me
réconforteras…
Quand
bien
même,
peu
importe
où
se
cachent
mes
rêves,
ou
se
terrent
mes
désirs...
Quand
bien
même,
avide
de
joie
et
de
bonheur
je
laisserai
les
causes
tomber
et
les
maux
ce
taire...
Quand
bien
même,
je
voudrais
empêcher
le
hasard
se
faire...
Quand
bien
même,
au
plus
profond
de
mon
éternel
voyage,
je
trouverai
ce
qui
empêche
pour
l’heure
ma
croisade...
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