Le
soir
quand
tout
se
tait,
quand
mon
âme
est
plus
forte,
Que
mon
cœur
fatigué
se
secoue
de
sa
torpeur,
Qu’il
extirpe
de
moi
mes
plus
grandes
douleurs,
Enfin,
à
ce
moment-là,
je
peux
apprécier
l’absence
de
mes
doutes
pour
un
temps
qui
réconforte...
Abîme
du
crépuscule,
seule
allongée
sous
la
douce
tendresse
de
mes
draps
de
soie,
je
laisse
germer
mes
rêves.
Emmêlé
dans
leurs
remous,
les
ombres
et
les
aurores
Ils
construisent
en
moi
tant
de
choses
que
j'ignore...
Que
mes
plaintes
sauvages
conservent
leurs
secrets...
Quand
le
silence
m’enveloppe
et
me
calme…
Je
me
dis
que
demain
il
fera
nuit,
et…
J’irais
ou
ce
retrouvent,
les
eaux
paisibles
de
ma
vie.
J’irais
chercher
ma
plage,
où
le
temps
et
l’oubli
s’assoupiraient
un
peu,
une
plage
échevelée
de
rêves
et
de
naufrages,
où
le
soleil
pourra
à
son
gré
pénétrer
ma
peau
de
ces
gouttes
de
feu…
Et
doucement,
tout
doucement,
je
vais
poser
mes
bagages.
Éclairer
l’horizon
d’un
futur
incertain,
faire
confiance
à
la
lueur
du
crépuscule…
Doucement,
posez
enfin
mes
bagages
d’un
passé
qui
n’a
plus
lieu
d’exister.
Laisser
mon
âme
comme
un
voilier
naviguer
au
large
de
mes
envies
sans
boussole,
juste
les
étoiles
pour
me
guider…
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