Je
sais,
enfin,
je
sais
plus...
je
crois...
et
je
n'y
crois
plus.
L’affection
amène
cent
espoirs,
il
nous
laisse
choir
souvent
dans
l'abandon.
Elle
donne
et
aussitôt
reprend,
pas
de
demain
juste
le
présent.
Elle
me
laisse
seul
avec
ma
naïveté,
égare
mon
cœur
avec
ma
trop
grande
spontanéité.
Mon
corps
porte
continuellement
le
fardeau
de
son
intensité
comme
si
le
temps
nous
était
compté.
N'oublie
pas
me
dit
telle
demain
n'est
pas
encore
écrit
dans
les
lignes
de
sa
main.
Fuir
les
émotions,
éteindre
la
passion.
Mon
cœur
se
meurt
sous
la
pression.
L’amour
n’accepte
pas
les
limitations.
Non
assouvi,
mon
cœur
reste
indomptable
ouvert
à
sa
quête
insatiable.
Malgré
ses
blessures
irréparables,
il
se
permet
encore
d’être
vulnérable.
Et
pourtant
combien
de
fois
lui
ai-je
promis,
juré
ne
plus
vouloir
recommencer.
Mes
yeux
se
voilent
et
laissent
s'envoler
les
papillons.
Je
préfère
les
voir
s'enticher
d'un
autre
ventre.
Sans
distinction,
sans
gêne,
l’amour
s’invite
et
tombe
à
genoux
quand
il
me
quitte.
Il
carbure
à
l’espoir,
au
feu
et
à
l’attrait.
Il
ne
sait
plus
ce
qui
est
faux
ou
vrai.
Il
efface
les
doutes
et
cache
les
vérités
qui
blessent.
Malgré
les
apparences,
mon
cœur
fait
ses
sélections.
Incapable
de
vivre
dans
les
restrictions.
Il
se
sait
bien
au-dessus
de
la
séduction,
des
doux
mots
et
des
charmantes
attentions.
|