Comme d'habitude

Claude François, né à Ismaïlia (Egypte) le 01/02/1939 ; Mort à Paris (France) le 11/03/1978

Qui aurait pu penser que le jeune Claude François, né le 1er février 1939 en Égypte, allait devenir une légende interplanétaire ? Issu d'une famille aisée, il connaît quelques années d'insouciance dans la belle ville d'Ismaïlia, mais très vite, la Seconde Guerre mondiale gronde et fait basculer le destin de la famille François. En 1956, ils sont expulsés d'Égypte comme bon nombre d'autres familles, et c'est sous les coups, les crachats et les jets de pierre qu'ils quittent ce pays qui ne veut plus d'eux. Arrivés en France, ils tentent de trouver un logement à Monaco puis à Nice. Là, ils connaissent une période de pauvreté qui marquera Claude François tout au long de sa vie.

Après avoir travaillé dans une banque pour le plus grand bonheur de son père, Claude se dirige tout naturellement vers la musique en prenant des cours de divers instruments et de chant. En 1961, il monte à Paris, et après bien des difficultés, il parvient à s'imposer dans ce monde en pleine ébullition. Il signe enfin son premier contrat en 1962, et rencontre le succès avec "Belles ! Belles ! Belles !". La spirale de la gloire est lancée et avec elle, une remise en question de Claude François sur son image et sur le contrôle qu'il doit avoir sur sa carrière.

Les tubes s'enchaînent, les tournées également. Rien ne résiste à ce jeune homme de bonne famille qui fait chavirer les coeurs des filles en mal d'idole. En 1966, il apparaît avec ses danseuses devenues célèbres : les Claudettes. La période disco bat son plein, et les tenues sexy de ses nouvelles "compagnes" séduisent un public de plus en plus large. C'est incontestablement le titre "My Way", repris plus de cinq cents fois, qui assoit la notoriété planétaire de Claude François.

De 1969 jusqu'à sa mort en 1978, son succès ne fait que croître, et il enchaîne les tubes comme "Le téléphone pleure", "Magnolias for ever" ou "Alexandrie, Alexandra". Durant cette période, Claude François a deux fils qui lui consacrent aujourd'hui une grande partie de leur vie.

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Claude François - Comme d'habitude
 
 

Je me lève et je te bouscule
Tu n’te réveilles pas
Comme d'habitude
Sur toi je remonte le drap
J'ai peur que tu aies froid
Comme d'habitude
Ma main caresse tes cheveux
Presque malgré moi
Comme d'habitude
Mais toi tu me tournes le dos
Comme d'habitude

Et puis je m'habille très vite
Je sors de la chambre
Comme d'habitude
Tout seul je bois mon café
Je suis en retard
Comme d'habitude
Sans bruit je quitte la maison
Tout est gris dehors
Comme d'habitude
J'ai froid, je relève mon col
Comme d'habitude

Comme d'habitude, toute la journée
Je vais jouer à faire semblant
Comme d'habitude je vais sourire
Comme d'habitude je vais même rire
Comme d'habitude, enfin je vais vivre

Comme d'habitude

Et puis le jour s'en ira
Moi je reviendrai
Comme d'habitude
Toi, tu seras sortie
Pas encore rentrée
Comme d'habitude
Tout seul j'irai me coucher
Dans ce grand lit froid
Comme d'habitude
Mes larmes, je les cacherai
Comme d'habitude

Comme d'habitude, même la nuit
Je vais jouer à faire semblant
Comme d'habitude tu rentreras
Comme d'habitude je t'attendrai
Comme d'habitude tu me souriras
Comme d'habitude

Comme d'habitude tu te déshabilleras
Comme d'habitude tu te coucheras
Comme d'habitude on s'embrassera
Comme d'habitude

Comme d'habitude on fera semblant
Comme d'habitude on fera l'amour
Comme d'habitude on fera semblant

 
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