Ces Mots Stupides

Sacha Distel, de son vrai nom Alexandre Sacha Distel, est un guitariste de jazz, compositeur et chanteur français d'origine russe, né à Paris (13e arrondissement) le 29 janvier 1933 et mort au Rayol-Canadel-sur-Mer le 22 juillet 2004. D'origine russe par son père, Ioyina (Léonide) Distel (1894 - 1970) né à Odessa, chimiste et russe blanc, émigré à Paris après la révolution de 1917 et par sa mère : Andrée Ventura (1902 - 1965) une pianiste ancienne lauréate du Conservatoire, Sacha Distel est le neveu de Ray Ventura.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la police française arrête sa mère le 7 février 1942. Il est caché comme treize autres enfants juifs par Constant Domaigné au collège de l'Immaculée-Conception de Laval. Il y est enregistré sous le nom d’Alexandre Ditel, afin d'éviter la curiosité des militaires allemands présents dans les locaux du collège. Il avait comme correspondante : Fernande Chaboche à La Baconnière, employée de maison chez les Distel : c’est à elle que fut confié l’enfant, par ses parents, en février 1943. Il reste au collège jusqu'à la Libération de Laval en août 1944 et retrouve sa mère après la guerre.

Grâce à son oncle Ray Ventura, Sacha Distel s’intéresse progressivement au jazz. Il assiste aux diverses répétitions et enregistrements de l'orchestre de son mentor, « les Collégiens ». C’est avec Henri Salvador, guitariste des Collégiens, que le musicien prend définitivement le pas sur le lycéen. Il devient progressivement un élève de ce dernier tout en jouant dans les « Noise Makers », un orchestre de son lycée du 16e arrondissement de Paris, aux sonorités Jazz Nouvelle-Orléans.

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Sacha Distel - Ces Mots Stupides
 
 

Je sais que tôt ou tard
Tu voudras bien sortir un soir
En camarade, avec moi,
J'essaierai d'être gai
Pour te faire rire, mais je sais
Que je ne verrais que toi!
Et quand nous serons las d'avoir dansé
Nous irons prendre un dernier verre, quand même,
C'est là que je gâcherai tout...
En te Disant Ces mots stupides:
"Je t'aime!"

Et dans tes yeux je lirai
Que j'ai trahi notre amitié
Que je suis comme les autres!
Bien vite je m'en irai
Sans même te dire que si je t'aime
Ce n'est pas de ma faute!
Cela fait si longtemps

Que je suis là, le coeur battant,
A ne plus penser qu'à toi!
A guetter ton regard,
En espérant toujours y voir
Un peu de tendresse pour moi!
Mais... si à cet instant
Très doucement je sens ta main
Se poser sur la mienne...
De joie, je crois, je pleurerai
En répétant Ces mots stupides:
"Je t'aime!"

Mais... si à cet instant
Très doucement, je sens ta main
Se poser sur la mienne...
De joie, je crois, je pleurerai
En répétant Ces mots stupides:
"Je t'aime! Je t'aime! Je t'aime!"

 
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