Et mourir de plaisir

Michel Sardou voit le jour à Paris, le 26 janvier 1947. Fils de Fernand Sardou (chanteur et comédien) et de la comédienne Jackie Sardou, il est également le petit-fils de Valentin Sardou, acteur comique de music-hall. Il passe une bonne partie de son enfance à suivre ses parents en tournée et dans le quartier Pigalle à Paris. A la suite d'une fugue qui tourne mal, son père lui impose de faire « sérieusement » le saltimbanque en prenant dans son cabaret un poste de serveur-artiste (il exécute des numéros d'imitation de Johnny Hallyday et des sketches de son père). Il se produit ensuite dans les cabarets de la Butte Montmartre (Le Tire-Bouchon, Chez Patachou).

Le moins qu'on puisse dire, c'est que cet homme-là ne laisse pas indifférent. Si la France profonde se retrouve parfaitement dans ses prises de position chantées, l'intelligentsia a trouvé en lui le souffre-douleur idéal ! Courageux pour certains, démago pour les autres, nul en tout cas ne met en doute son talent de chanteur. Du reste, les ventes de ses disques et la fréquentation de ses spectacles se passent de commentaires.

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Michel Sardou - Et mourir de plaisir
 
 

Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir

Poser les mains sur un visage
Vouloir et ne pas oser
Puis s'aventurer davantage,
Au risque de tout briser
Souffrir à force de s'étreindre
Et se confondre dans la nuit
Souffrir sans gémir ou se plaindre sans un cri

Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir

S'étendre à demi mort de peur
Se réchauffer par des mots
Des mots qui retiennent les heures
Et sans trouver le repos
Souffrir à force de s'attendre
Et tomber jusqu'à l'agonie
Souffrir encore plus et se rendre dans un cri

Et mourir de plaisir
Et mourir de plaisir

Et dormir
Et dormir

Et dormir
Et dormir

 
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