Petit
retour dans
l’Histoire
de la fellation.
Pipe,
turlutte,
pompier,
gâterie,
plume, gourmandise,
baiser au
grand chauve,
flûte
enchantée,
sucette,
pomper le
dard, aspirer
le jonc,
lisser le
salsifis,
descendre
au barbu,
emmener
Popol au
cirque,
sucer le
bambou,
faire cracher
ou tout
simplement
sucer. Les
mots et
expressions
pour désigner
la fellation
sont nombreux,
variés,
souvent
drôles,
quelquefois
vulgaires,
en tout
cas, toujours
plein d'imagination.
Le goût
pour le
sexe oral
est au moins
aussi vieux
que l'adoption
de la position
debout par
l'être
humain,
position
révélant
des organes
masculins
et féminins
jusque-là
cachés
et invitant
à
l'exploration…
On
retrouve
des scènes
de fellation
sur des
bas-reliefs
hindous,
des fresques
de Pompéi,
en Égypte
et Grèce
antiques,
à
Rome. Traditionnellement,
l'Inde,
l'Orient
et l'Extrême-Orient
accordent
une place
importante
à
la recherche
du plaisir
et ont su
développer
un grand
raffinement
dans l'érotisme.
En Occident,
pendant
des siècles,
la sexualité
et le corps
ont été
assimilés
à
quelque
chose de
sale, voire
à
l'œuvre
du diable.
Le seul
but du sexe
étant
la procréation,
le plaisir
est coupable
et pendant
longtemps
l'Église
n'a autorisé
qu'une position
sexuelle.
De fait,
pour des
raisons
morales
et religieuses,
le sexe
oral n'est
pas pratiqué
dans le
couple (le
cunnilingus
non plus)
et pour
recevoir
cette caresse
des hommes
ont recours
à
des "femmes
de petite
vertu",
des prostituées.
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